Le centre a coûté environ un milliard de francs CFA (plus de 1,5 millions d’euros), a indiqué le ministère burkinabè du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des PME. Il a bénéficié de l’accompagnement financier du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), a précisé ce département. Le CFPIT dispense des formations de deux ans dans six filières, à savoir la teinture, le tissage, la coupe-couture, la broderie, la tapisserie et la sidérurgie, a fait savoir la Chambre des métiers de l’artisanat.
Seule la couture est inscrite dans les autres centres de formation au Burkina Faso, a fait remarquer la présidente de la Chambre, Compaoré Germaine, s’exprimant sur la particularité du CFPIT. Selon la Chambre, le centre mène également des activités de production à grande échelle de pagnes « Faso Dan Fani » qui signifie « pagne tissé de la patrie », en langue locale. Le CFPIT a été conçu pour former des entrepreneurs du textile, « autonomes et compétents », contribuer à valoriser le pagne Faso Dan Fani, « le tissu Made in Burkina », et le produire en qualité et en quantité suffisantes, a-t-on ajouté.
Source: dpa.news