Niger : Quand l’escrime se conjugue au féminin

Au Niger, près d’un tiers d’escrimeurs sont des filles, selon la Fédération nigérienne d’escrime.

La Nigérienne Haoua Moudachirou est parvenue, avec courage et détermination, à défier les préjugés misogynes et stéréotypes liés au genre au Niger, et ce, en s’imposant dans une discipline sportive accaparée jusque-là par la gent masculine. Première fille nigérienne à s’être lancée dans cette discipline, Haoua (32 ans) est la seule femme à représenter son pays dans les compétitions sportives internationales. « Lorsque j’ai intégré ce sport, les hommes me disaient que l’escrime n’est pas un sport destiné aux femmes. Malgré cela, j’ai gardé espoir », a témoigné Haoua auprès du média allemand Deutsche Welle (DW).

La Nigérienne a commencé sa carrière en 2006, alors qu’elle avait encore 16 ans. Elle a été initiée à cette discipline grâce à son oncle Moubarak Hassini qui est également son entraîneur, a rapporté la DW. « Haoua est la première fille à s’être lancée dans cette discipline. Elle a eu à participer à plusieurs compétitions locales et internationales », déclare Moubarak qui occupe également le poste de directeur technique à la Fédération nigérienne d’escrime. « Elle est prête aujourd’hui à affronter toute compétition à venir », ajoute-t-il avec fierté. Au Niger, près d’un tiers d’escrimeurs sont des filles, selon la Fédération nationale d’escrime.

Source : dpa.news,