Dotée d’infrastructures d’atténuation et d’adaptation les plus faibles du monde, l’Afrique est exposée à un large éventail de catastrophes météorologiques et d’épidémies liées au climat, dont la gravité et la fréquence augmentent sur le continent, a ajouté la même source. L’ARC a été créé en partant du principe que l’investissement dans la préparation et l’alerte précoce par le biais d’une approche financière innovante est très rentable et permet d’économiser jusqu’à quatre dollars pour chaque dollar investi par rapport à d’autres approches.
Alors que l’Afrique ne produit que 4 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle compte sept des dix pays les plus sensibles aux risques climatiques dans le monde, à savoir la Somalie, Djibouti, le Kenya, le Niger, Madagascar, le Burkina Faso et le Zimbabwe. Les trois autres sont Haïti, l’Afghanistan et le Guatemala. Le rapport 2022 du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur l’Écart d’adaptation évoque une nécessité urgente d’intensifier le financement de l’adaptation climatique. Les estimations des coûts d’adaptation dans les pays en développement sont cinq à dix fois plus élevées que les flux actuels de financement public de l’adaptation.
Source: dpa.news