Elle a appelé à renforcer l’action participative pour les protéger, accompagnés et non-accompagnés, et à une meilleure qualité des services qui leur sont destinés en accélérant l’élaboration du guide de procédure commun, objet de l’Atelier. Trente enfants issus de familles de migrants à faible revenu ont bénéficié des services des institutions de la petite enfance, comme les jardins d’enfants, et 113 autres ont été pris en charge par les délégués à la protection de l’enfance. Au cours des années 2020 et 2021, une quarantaine de mesures d’urgence ont été prises pour héberger des enfants migrants non-accompagnés, en situation de menace, dans des centres de soins sociaux, a ajouté la ministre.
Elle a annoncé également que la plateforme digitale destinée à l’enfance menacée et aux mineurs en conflit avec la loi allait comprendre un espace dédié aux enfants migrants pour les identifier et mieux les prendre en charge. L’atelier conjoint qui se tient avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), se penche sur la préparation d’un guide de procédure qui « garantit aux enfants migrants le droit à la nutrition, à la santé, à l’éducation et à la protection contre toute forme d’exploitation », selon la ministre.
En 2021, la présence d’enfants migrants séparés ou non-accompagnés a considérablement augmenté en Tunisie, a indiqué l’UNICEF en décembre de la même année, en appelant à relever de manière participative les défis liés à la protection des droits des enfants migrants. La Tunisie est signataire du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit Pacte de Marrakech, destiné à couvrir toutes les dimensions des migrations internationales à travers une approche globale et exhaustive.