« SURGE », qui concerne les 47 pays couvert par le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, a été conçu pour atténuer plus efficacement les crises sanitaires et humanitaires, limiter l’interruption des services de santé vitaux, minimiser les effets économiques et sociaux et contribuer à élever le niveau de sécurité sanitaire, en particulier dans des situations de fragilité.
L’idée est de donner à ces pays les moyens de se mobiliser et de répondre aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur confirmation, selon l’OMS. En effet, la plupart des pays africains disposent d’équipes d’intervention en cas d’urgence, mais les capacités et l’intégration leur font trop souvent défaut pour mobiliser rapidement les ressources humaines et les fournitures au niveau national une fois l’urgence déclarée.
Améliorer les infrastructures et garantir une mobilisation rapide
Ces pays sont confrontés à des manquements liés à la planification, à la pénurie de ressources humaines formées, au manque d’agilité des équipes d’intervention, à une prise de décision lente et médiocre, ainsi qu’à des difficultés dans le stockage des fournitures. Le projet « SURGE » vise à mettre en place, au niveau national, des ressources humaines locales dotées du savoir-faire technique, opérationnel et logistique nécessaire pour répondre aux urgences sanitaires et aux crises humanitaires.
Il vise également à améliorer la préparation et la coordination de la riposte aux niveaux national et infranational entre les ministères, les institutions partenaires et les organisations de la société civile. Chaque année, plus de 100 situations d’urgence sanitaire surviennent dans les 47 pays africains concernés, notamment des flambées épidémiques de choléra, de fièvre jaune, de méningite, de rougeole et de maladie à virus Ébola. Ces situations d’urgence peuvent être évitées et maîtrisées pour la plupart grâce à des interventions de santé publique éprouvées, affirme l’OMS.
source: dpa.news