Financé par l’USAID à plus de deux milliards de francs CFA (3,050 millions d’euros), ce projet intègre un volet sensibilisation, communication et changement des normes sociales et le renforcement de l’accès des femmes à la propriété foncière à travers les accompagnements des administrations juridiques, a-t-on indiqué de même source. L’AFPF vient en appui au pilier 4 du Plan national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire 2021-2025, qui vise à renforcer l’inclusion de la solidarité nationale et des gestions sociales. Selon une étude menée par la Banque mondiale (BM) sur la Côte d’Ivoire, rapportée par la société française Commod Africa, l’écart de productivité agricole entre les femmes et les hommes est expliqué, entre autres, par la sécurité foncière.
Ainsi, seules 8 pour cent des femmes détiennent un titre foncier ou une attestation de vente contre 22 pour cent pour les hommes. La différence, cependant, s’amenuise lorsque le droit coutumier est pris en compte. La BM souligne dans son rapport que le manque de sécurisation foncière moderne est un frein à l’accès au crédit et la constitution d’un marché foncier transparent et fonctionnel. En Côte d’Ivoire, les femmes produisent entre 60 et 70 pour cent de récolte de subsistance, et 84 pour cent de la population en zone rurale ignorent l’existence des lois sur l’acquisition foncière, selon l’AIP.
source: dpa.news