L’accord sera mis en œuvre par l’Institut Européen de coopération et de développement (IECD), association française de solidarité internationale spécialisée dans l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté. Dans ce cadre, deux premiers « Dispositifs Nouvelle Chance » ont été créés dans les villes de Kairouan (Centre) et de Sousse (Est), a indiqué l’AFD. Ils sont destinés spécifiquement aux jeunes tunisiens de 18 à 30 ans qui ont arrêté leurs études sans obtenir un diplôme ou une qualification professionnelle, a-t-on expliqué.
En proposant un parcours individualisé, alternant périodes d’immersion en entreprise et accompagnement personnel, ce dispositif offre à ces jeunes une opportunité d’insertion professionnelle et sociale via un contrat de travail, l’entrée ou le retour en formation professionnelle ou la création d’une activité indépendante. En Tunisie, le nombre de jeunes qui ne sont ni dans le système éducatif, ni dans l’emploi, ni en formation, est particulièrement élevé. D’après l’Institut national de la statistique (INS), plus d’un demi-million de jeunes tunisiens et tunisiennes sont dans cette situation.
Source: dpa.news