La stratégie s’articule autour de trois thèmes transversaux, à savoir : l’amélioration de la connectivité à Internet et aux technologies de la communication afin de renforcer les systèmes d’information sur la santé et soutenir l’innovation, la promotion de la collaboration régionale et l’harmonisation des politiques et des réglementations en matière de santé, et, un dialogue portant sur les politiques ainsi qu’une assistance technique, a-t-on expliqué. En effet, la pandémie de Covid-19 a mis davantage en évidence les lacunes des systèmes nationaux de santé en Afrique, notamment des déficits dans les capacités de dépistage et de traitement, a-t-on fait remarquer.
Par ailleurs, la croissance de la population en Afrique exercera une pression encore plus forte sur les infrastructures. Les établissements de santé sont inégalement répartis, avec des lacunes importantes dans les zones rurales. Seulement la moitié des établissements de soins de santé primaires en Afrique subsaharienne dispose d’un accès à l’eau potable et à un assainissement correct, et un tiers d’entre eux d’une alimentation fiable en électricité.
Dans cette situation, le système de santé de l’Afrique, considérablement sous-financé, a besoin d’investissements de capitaux d’un montant annuel d’environ 26 milliards de dollars américains. Dans le cadre de son programme de santé, la BAD s’est engagée à investir trois milliards de dollars sur dix ans dans l’industrie pharmaceutique africaine. Elle a également lancé un Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19 doté de plusieurs milliards de dollars pour soutenir les pays africains pendant la pandémie.
Source: dpa.news