ADVERTISEMENT
L’OCTR-Guinée est une plateforme qui regroupe plusieurs organisations de la société civile. En jouant un rôle de veille où d’alerte elle vise à travers des propositions techniques assister la junte à mener à bien cette transaction. Ces jeunes selon leur règlement ne siègeront dans aucune instance de prise de décision jusqu’à la fin de la transition
Ils précisent que dans cet observatoire pluridisciplinaire ils ne travailleront pas avec les promoteurs du troisième mandat
Les erreurs de la transition de 2010 ne doivent pas se reproduisent estime Abdourahamane Adra Diallo coordinateur national de l’observatoire: « il faut une transition saine. Nous avons tiré les leçons du passé. En 2010, il n’y avait aucun organe hors de la transition qui pouvait rappeler à l’ordre. La société civile était représentée dans le gouvernement, dans le CNT, dans le groupe de contact international, la CENI. Tout le monde était axé sur quelque chose et presque toutes les organisations sont de connotation ethnique. Cette année on ne veut pas ça. Chacun vient d’une autre structure. On n’a pas besoin d’un poste mais on va faite comme la Tunisie. Elle avait un observatoire transitoire à sa tête un conseil scientifique suivie de la société civile.
S’agissant du fichier électoral qui a suscité tant de polémiques ces dernières années Adra Diallo propose un recensement général de la population en se basant sur la subvention des cartes d’identité et extraits de naissance biométriques: « faisons en sorte que la communauté internationale subventionne ça au lieu que le guinéen paye. Ça revient à peu près à 200 millions de dollars. Ça été fait dans d’autres pays. Nous allons avoir des cartes d’identité qui vont générer des cartes d’électeurs. Le ministère de la sécurité a le logiciel. En sept-huit mois on a un fichier national que le futur président ne viendra pas tailler comme il veut. Essayons de régler ça dans cette transition. »
Hadjiratou Bah