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L’ association des victimes, parents et amis du 28 septembre a organisé ce mercredi 11 août 2021, un atelier pour le renforcement de capacité des acteurs de la chaîne de prise en charge intégrée des cas VBG à Conakry.
Entamée le 9 août dernier, cette formation de trois jours consiste à permettre aux agents de prise en charge des VBG (avocats, médecins, psychologues et OSC) de mieux cerner les mécanismes qu’ils doivent adopter dans la lutte contre ces violences. Asmaou Diallo présidente de l’AVIPA explique: « Vous savez notre premier projet c’était l’affaire du 28 septembre 2009, mais nous avons pensé nous intéresser à ce phénomène de violences basées sur le genre. L’idée est partie des constats sur la violence faite aux filles et aux femmes dans les foyers, dans les quartiers et dans les villages. Donc c’est pour minimiser ce fléau, pas chez les femmes seulement mais aussi chez les hommes qui sont victimes de violences. Ce cadre d’échange c’est pour permettre à ces acteurs de comprendre les trois volets: médical, psychologique et juridique, afin de bien maîtriser leur mission pour la lutte contre les VBG. A la longue ça va permettre aux victimes de VBG de bénéficier d’un service de qualité pour enfin réduire cette pratique en Guinée. D’ailleurs, le gouvernement a fournit beaucoup d’efforts dans ce sens mais malheureusement ça continue dans la société. L’objectif de la formation c’est effectivement outiller les médecins et les participants sur la prise en charge de ces cas devant les tribunaux. Les phases qui concernent par exemple une personne qui porte plainte sur les cas de VBG, quelle est la procédure qu’elle doit suivre, pour faire valoir ses droits devant le tribunal. D’abord pour l’enquête préliminaire, ensuite au niveau de la justice pour que son cas soit retenu et pour que ces cas de violences qui sont récurrents soient combattus. Aussi comment prévenir ces cas de VBG, en adoptant un certain nombre de comportements. C’est également pour que les personnes comprennent quels sont les méthodes qu’elles doivent adopter en cas de violence basée sur le genre. Ce que nous attendons de ces 11 participants, qui sont des membres de l’association, c’est qu’ils soient à la hauteur de leur mission pour mettre fin à cette pratique »
Concernant l’affaire du 28 septembre 2009, le dossier est ouvert et les survivants attendent toujours que le procès soit tenu, nous a laissé entendre la présidente de l’AVIPA
Aboubacar camara