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L’ alliance des médias pour les droits humains en Guinée, a organisé un atelier de trois intitulé « Médias stop aux dérapages pour la paix et la cohésion sociale en Guinée ». C’est pour améliorer les capacités des hommes de médias dans la production d’émissions interactives afin éviter les dérapage et promouvoir la paix. A cet effet, les thèmes suivants ont été débattus: média et problématique de la paix en Guinée; initiative et stratégie de maintien de la paix; enjeux et perspectives du maintien de la paix sur l’axe Hamdalaye-Kagbele ainsi que les instruments juridiques de protection des droits de l’homme.
Les facilitateurs ont rappelé les rôles et responsabilités des journalistes en période électorale ainsi que l’éthique et la déontologie du métier. A cela s’ajoute la connaissance et respect des textes de lois et le dérapage dans la production des émissions interactives en période électorale.
Dans son allocution Saikou Yaya Baldé président de l’Alliance des médias pour les droits humains en Guinée, a exprimé sa satisfaction pour la qualité du travail fourni. Ensuite il a ajoute qu’ à travers des débats responsables organisés dans les différents médias, les journalistes contribuent à l’émergence d’une citoyenneté éclairée, active et participative. Il pense que les expériences acquises permettront désormais aux participants de réussir une bonne émission interactive.
Dame Marceline Bangoura de l’UNESCO dira que les journalistes sont des acteurs incontournables dans le renforcement du tissu social. Elle espère que les recommandations issues de cet atelier seront démultipliées et vulgarisées dans les médias publics et privés pour le bien-être des populations.
Au nom des participants la Journaliste Sory Binta Bah, estime que ces connaissances leur permettront non seulement de mieux cerner les notions d’éthique et de déontologie mais aussi les aider à éviter le dérapage dans la pratique du métier et promouvoir la paix et la cohésion sociale.
Le facilitateur Mamadou Aliou Che Diallo souligne « chaque fois qu’on vient à l’antenne on doit sentir une préparation. Pour qu’après chaque émission l’auditeur dit j’ai encore appris de vous. Donc ne venons pas à l’antenne si on ne sait pas ce qu’on doit dire, se documenter sur le sujet, nos personnes ressources et si nos questions ne sont pas d’avance préparées ».
A leurs tour, maitre Hamidou Barry et Mory Condé ont chacun rappelé le contexte sociopolitique ainsi que la situation actuelle des droits humains en Guinée. Ils ont mis l’accent sur les instruments juridiques de protection civique à savoir : nationaux ( loi ordinaire, code civil et pénal ) et internationaux ( charte africaine des droits de l’homme et celles des Nations Unies du 26 juin1945, les conventions). Ils ont rappelé l’ insuffisance des textes de lois et l’ inefficacité des services publics.
Les travaux de groupe ont permis aux facilitateurs de tester le niveau de compréhension des participants sur les thématiques débattues.
Maimouna Bangoura