La « promotion de la culture pour lutter contre l’extrémisme chez les jeunes » a fait l’objet d’une formation au profit de clubs et d’écoles. Le phénomène de l’extrémisme est l’un des obstacles majeurs sur la voie du développement dans les pays du Sahel.
Tunis (dpa) – La « promotion de la culture pour lutter contre l’extrémisme chez les jeunes » en Mauritanie, a fait l’objet d’une formation au profit des clubs et des écoles affiliés à la Commission nationale pour l’éducation, la culture et les sciences (CNECS). Cette formation de trois jours s’inscrit dans le cadre du programme annuel de partenariat (2020-2021) entre l’UNESCO et la CNECS, a-t-on lu sur le site web de cet organisme consultatif public mauritanien. Ce programme vise à « ancrer et diffuser une culture de la paix dans la société » mauritanienne, a-t-on précisé.
Le phénomène de l’extrémisme est l’un des obstacles majeurs sur la voie du développement dans toutes ses formes dans tous les pays et constitue un défi auquel le monde entier est confronté, a souligné, à l’ouverture de la formation, Mohamed Ould Sidi Abdallah secrétaire général de la CNECS. Acculer l’extrémisme et défaire les idéologies qui y mènent, passent par la promotion de la paix et la diffusion de la culture de celle-ci, a ajouté Ould Sidi Abdallah, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
La Mauritanie est membre du groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel), un espace confronté, depuis des années, à une recrudescence d’actes terroristes menés par des groupuscules djihadistes liés notamment à Al-Qaïda et l’État islamique (EI). Au Sahel, les injustices politiques et sociales, les disparités socio-économiques, et la fermeture des horizons devant les jeunes, sont les principaux facteurs qui font sombrer les jeunes dans l’extrémisme, avait déclaré à la dpa, Abdelhak Bassou, Senior Fellow au think tank marocain Policy Center for the New South (PCNS).