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Cette reunion initiée par l’association de coopération et recherche pour le développement à travers la plateforme multi-acteurs vise à renforcer les capacites des journalistes, communicateurs traditionnels et organisations paysannes sur les questions foncières. Pendant deux jours ils ont été outillés sur les enjeux et défis du foncier en Guinée ainsi que les directives volontaires.
Macky Bah de ACORD Guinée a expliqué les activités menées par son association de coopération et de recherche pour le développement depuis sa création. Les médias ont un rôle majeur pour la vulgarisation des textes de loi. C’est pour cela un cadre à été défini pour une meilleure collaboration sur la diffusion des questions foncières.
La Journaliste Djénè Saoudia Kaba se réjouit de l’impact que cette formation aura sur son travail: « cette rencontre de deux jours va désormais apporter un plus dans mon émission juridique, parce que souvent nous avons tendance à nous focaliser sur les questions politiques. Il est temps qu’on se penche sur les vrais problèmes liés à la terre. Au sortir de cette formation je compte mieux informer les citoyens sur les directives volontaires, le code foncier, domanial et code des collectivités ».
Le représentant du ministre de la ville et de l’aménagement du territoire a salué la tenue de cette rencontre. Il sollicite des participants la vulgarisation des connaissances acquises pour permettre aux citoyens d’avoir une idée du foncier.
Avec les médias, communicateurs traditionnels, OSC Jean Luck Faber du ministère de l’agriculture estime qu’il est possible de mettre progressivement en place tout ce qu’il faut pour que le code foncier domanial, code révisé soit une réalité en Guinée.
Ces deux jours de rencontre ont permis d’ échanger sur les enjeux et défis de la gouvernance foncière en République de Guinée, le code foncier et domanial ainsi que le code des collectivités locales en lien avec le foncier. Des thématiques comme les directives pour la reconnaissance du droit coutumier ont été débattus. 80% des affaires dans les tribunaux sont d’origine foncières. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la paix sociale à souligné le facilitateur Jean Pierre Condé.
Maimouna Bangoura