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Après une réouverture partielle des classes d’examens au mois de juillet dernier, c’est au tour des classes intermediaires ce mardi 1er septembre 2020. Une décision du ministère de tutelle pour éviter une année blanche en Guinée. Les écoles étaient fermées à cause de la COVID-19 pour laquelle le gouvernement a decreté l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national depuis le 26 mars dernier. Ce mercredi, notre reporter a fait un constat sur la reprise des cours dans quelques établissements publics et privés de la commune de Matoto.
À l’ecole primaire franco-arabe de Tanènè Mosquée , les élèves et corps enseignants ont bel et bien repondu à l’appel des autorités éducatives rassure le directeur général Lamine Camara: ‹‹ la réouverture des classes intermédiaires dans mon école s’est très bien passée. Les élèves et enseignants ont bien repondu à l’appel, ils étaient massivement au rendez vous hier. C’est la même athemosphère aujourd’hui aussi. On n’a constaté aucun incident pour le moment. Donc on se debrouille avec les moyens de bord. Les kits sont installés devant chaque classe, seul le port de bavettes et la distanciation sociale qui ne sont pas respectés par les élèves pour l’instant, cela est dû à l’effectif, il est énorme il faut dire la vérité ››
Lamine Camara ajoute que combler les mois d’études perdus peut être une montagne à déplacer. Pour lui c’est préférable d’améliorer le niveau des apprenants dans certaines matières:
‹‹ En ce qui conserne concerne l’état d’avacement des programmes cette année, je vous dirait que rattraper ça en un mois les 5 mois de retard est impossible. Mais il y a des matières qui sont essentielles pour rehausser le niveau des enfants. Lors de la réunion avec les enseignents, je leur ait demandé de se focaliser sur ces matières là . On fera le maximum pour finir dans de bonnes conditions. Ce qu’on va dire aux parents, c’est d’avoir confiance au gouvernement et au ministère de l’éducation et laisser les enfants venir suivre les cours ››
Dans certaines écoles privées de la commune de Matoto , les parents sont contraints de payer intégralement les arriérés des mois passés insiste Jean M’boma le directeur général d’une école privée de la place: ‹‹ Les parents vont payer obligatoirement les mois non payés car c’est dans ça que les enseignants auront leur salaire. Celui qui sait qu’il n’a pas tout payé, il compte le nombre de mois avec la comptable c’est tout ››
Au lycée Elhadj Ibrahim Camara les élèves étaient nombreux ce mercredi 2 septembre dans la cour et hors de l’école abandonnés à eux mêmes. Aucun membre de la direction n’y était, a laissé entendre une élève de cette école.
Aboubacar Moussa Camara
622424187