Depuis l’nstauration du couvre feu certaines personnes ne respectent pas l’interdiction de circuler de 21h à 5h du matin. Si les forces de l’ordre comptent d’abord passer par la sensibilisation avant de réprimer, le préfet lui opte plutôt pour 50 coups de fouet pour tout contrevenant.
Selon un constat de 72 heures certains citoyens de la ville de Kankan font fi des règles instaurées par le chef de l’état. Ce vendredi 3 avril 2020 d’autres mesures sont envisagées pour leur applicabilité comme la sensibilisation avant les sanctions explique Abdoulaye Sanoh commissaire central de la police: » avec la population la brutalité ne peut pas se mettre en avant donc nous sommes entrain de les sensibiliser et même hier on a fait sortir des gens dans une mosquée pour leur dire qu’il n’y a pas de prière dans les mosquées, fermez-les. A partir de la sensibilisation on fera des sanctions au fur et en mesure et vous verrez que le monde va rentrer et à partir d’aujourd’hui, tout ce qui seront vu sur la route vont se sentir arrêtés et être sanctionnées pour le non respect du décret. C’est des sanctions disciplinaires qu’on apporte. Lorsque vous êtes à moto et votre moto est immobilisée jusqu’au lendemain ou pour 24 heures vous pensez que c’est déjà une sanction brève qui peut porter fruit parque généralement c’est les gens qui on des motos, des voitures vous ne payez rien mais quand vous avez 48 heures sans votre véhicule, c’est déjà de trop. »
Le préfet de Kankan, Aziz Diop lui pense le contraire: « ne sortez pas couvre-feu mais encore malheureusement à Kankan il y a certains qui refusent de respecter ça. On a prit des dispositions, celui qu’on prendra la nuit on va frapper la personne 50 coups. On n’a pas le temps d’aller les mettre dans la prison et les nourrir, non, on ne peut pas. On est dans djihad, on est menacé, notre sécurité sanitaire est menacée. Tu va mettre qui en prison ? »
Aziz Diop ajoute que certains citoyens de Conakry passent par des chemins détournés pour rejoindre l’intérieur du pays et il en est de même pour ceux qui traversent les frontières pour rejoindre la Guinée.
De Kankan, Oumar Condé pour laguineenne.info