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Ils sont au total 16 journalistes licenciés au mois de juin 2019 par le Groupe Evasion Guinée dont huit ont saisi le dossier et porté plainte contre la direction du dit média au tribunal de première instance de Mafanco. Ils réclament à Moussa Traoré leurs salaires impayés et les mesures d’accompagnement.
Ce vendredi 14 février 2020, après le traitement de ce dossier , le tribunal a rendu justice en faveur de la direction d’Evasion Guinée estimant que ce sont des journalistes indépendants. Des arguments que maître Thierno Souleymane Barry fustige et se dit déterminé à aller jusqu’au bout: ‹‹ Certains d’entre eux ont travaillé pendant 5 ans pour Evasion Guinée, d’autres 8 ans, ils ont été licenciés. Mais comment on peut licencier quelqu’un qui n’est pas employé? C’est du jamais vu ,ces journalistes ont oeuvré pendant longues années et ils ont été jeté comme des mal propres. Nous estimons que le droit n’a pas été rendu, nous irons jusqu’à la cour d’appel pour defendre ces pauvres journalistes qui constituent le quatrième pouvoir mais qui aujourd’hui est une corporation à un travail précaire. Je vous ait toujours dit battez vous pour avoir une convention collective interne professionelle. Vous ne pouvez pas continuer à travailler de cette manière . Nous allons repartir à la cour d’appel afin que justice soit rendue à ces journalistes là ›› Maitre Barry précise que le contrat n’est pas seulement qu’écrit.
Pour la défense représentée par maître Salifou Beavogui le droit a été dit. Il rappelle qu’au départ il avait sollicité un règlement à l’amiable pour éviter une telle situation aux journalistes: « Ils étaient décidés à engager cette plainte croyant coûte que coûte à une victoire alors qu’en réalité la loi ne militait pas en leur faveur. C’est le droit de l’avocat des journalistes d’interjeter appel et ce qui est sûr il nous trouvera à la cour d’appel. » En effet maître Bea entant exiger une amende pour dommages et intérêts au journaliste ayant formulé la plainte au cas où le recours de maître Barry à la cour d’appel aboutirait.
En attendant que les dossiers soient trasmis à la cour d’appel de Conakry, ces journalistes licenciés devront prendre leur mal en patience. Affaire à suivre .
Aboubacar Moussa camara
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