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Des journalistes des différentes associations de presse prennent part ces 5 et 6 février 2020 à un atelier de révision de leur code de bonne conduite. Une initiative de Search for Common Ground ( SFCG) dans le cadre de la mise en oeuvre d’un projet avec le NDI et financé par l’USAID intitulé « renforcement des capacités électorales et de la responsabilité des normes ordonnées et de la gouvernance », et le soucis d’assurer une couverture médiatique responsable du procesus électoral en cours.
Permettre au journalistes de bien jouer leur rôle en cette période électorale est le but de cet atelier à indiqué Aminata Tounkara Cheffe de projet »Renforcement des capacités électorales et des normes ordonnées de la gouvernance et de la démocratie » : « la révision de ce code nous permettra nous journalistes de jouer notre rôle de façon professionnelle en respectant l’étiquette et la déontologie de notre métier et aussi faciliter la compréhension à ces populations du procesus électoral. Aujourd’hui ya quelques dérapages au niveau des ondes, ce qui est un peu désolant et je crois qu’il faut rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard. Dans le même projet il est prévu une synergie des radios qui mettra en synchronisation toutes les radios membres de l’URTELGUI qui sont au nombre de 64 aujourd’hui. Ce code de bonne conduite sera donné aux journalistes qui vont être déployés sur le terrain pour faire la couverture médiatique sur l’ensemble du territoir et donner des informations justes, équilibrées avec des sources fiables ».
Consultant, ancien DG de l’ISIC de Kountia et facilitateur de l’atelier Dr Bangali donne les grandes lignes de l’atelier: « nous allons d’abord commencer par faire des rappels sur la responsabilité du journaliste en période électorale, après nous verrons quelques cas pratiques. Parce que aujourd’hui quand vous écoutez les différents candidats dans les campagnes ya parfois des propos qui sortent et ces propos sont relayés par les journalistes sans prendre des précautions. On va regarder ensemble de façon inter active les articles de l’ancien code pour sortir un document qui va nous permettre de travailler en période électorale. »
« La période électorale partout en Afrique surtout est une période qui ravive les tensions politiques donc il est de la responsabilité du journaliste de dire attention si ya le feu nous aurons une part importante de responsabilité » a ajouté Cheick Hamed Tidjane Diallo Directeur National des services de la communication et du partenariat avec la presse privée du ministère de la communication. Il a rassuré de la disponibilité et du soutien de son département.
Hadjiratou Bah
