Cette campagne de sensibilisation a été menée par la lauréate du prix de «la policière des Nations-unies» pour l’année 2019.
Tunis (dpa) – La communauté de «Bunia», ville située au Nord de la république démocratique du Congo (RDC), a été sensibilisée sur «les abus et exploitation sexuels, l’urgence qu’il y a à dénoncer toutes formes de violences et surtout celle exercée par le personnel de l’ONU». L’information a été rapportée par la «MONUSCO», la Mission de l’ONU en RDC.
La campagne de sensibilisation a été menée, du 6 au 8 janvier 2020, par la commissaire de police sénégalaise Seynabou Diouf, lauréate du prix de «la policière des Nations-unies» pour l’année 2019, a-t-on indiqué. Seynabou Diouf dirige, au sein de la Police MONUSCO, un groupe de travail pour aider à prévenir et combattre l’exploitation et les abus sexuels à Goma, ville à l’Est de la RDC.
Durant cette campagne, Seynabou a été accompagnée d’ONG locales de défense des droits des femmes, ainsi que de responsables de la «police nationale congolaise», a-t-on ajouté. Elle a invité les différents partenaires de la police civile des Nations-unies (UNPOL) à «dénoncer systématiquement toutes formes de violences sexuelles».
«Aidez-nous à vous aider, en brisant le silence qui entoure souvent les violences sexuelles. Ensuite, en mettant en place des stratégies communes de lutte, en vous regroupant en Associations ou Réseaux», a lancé Seynabou. En 2018 et 2019, aucune allégation d’abus et d’exploitation sexuels n’a été rapportée à l’encontre de la police de la MONUSCO, a-t-on affirmé.
Créé en 2011, le prix de «la policière des Nations-unies» a pour but d’honorer la contribution exceptionnelle des femmes officiers de police aux opérations de paix de l’ONU, ainsi qu’à l’autonomisation des femmes, a-t-on rappelé.