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Reporter-présentateur, passionné du monde rural notamment agricole Hadi Balde à rendu l’âme vers 2h du matin ce dimanche 12 janvier 2020 dès suites de maladie au CHU Ignace Deen. La levée du corps a une lieu dans l’après-midi à l’hôpital Sino guinéen de Kipé après des prières et témoignages des parents, amis, collaborateurs. Ensuite le cortège funèbre a prit la route de Kamsar sa ville natale où il sera inhumé demain lundi. Hadi Balde laisse derrière lui une veuve et quatre enfants.
Programmé à la présentation du journal parlé de 22h la veille, Hadi Balde ne pourra pas cette fois tenir en haleine ses auditeurs suite à un malaise à domicile avant d’être amené la même nuit au CHU Ignace Deen explique Oumar Barry l’un de ses collaborateurs qui le côtoie depuis 2008 et qui devait le remplacer à la présentation: « …. vers 19h mon chef me rappelle pour me dire que la situation de Hadi se complique. J’ai appelé son numéro, son jeune frère décroche et me dit notre frère souffre, il gémit de douleur. Il n’est pas paralysé mais il ne parle pas….comme leur médecin a dit de le référer l’hôpital mon DG a dit qu’il préfère Ignece Deen car c’est la bas que sont référés d’habitude les diabétiques et les ‘hypertendus entre-temps il va contacter Dr Awada pour qu’on le prenne en charge aussitôt demain dimanche. Ils l’ont hospitalisé…vers 5h du matin mon téléphone a crépité…son petit (frère) a dit votre collègue n’a pas pu supporter la maladie il en est mort ».
C’est un baobab qui vient de se coucher, parce que tout le monde connait le comportement de Koto Hadi, il épouse le caractère du groupe auquel il appartient selon les circonstances, il n’a jamais eut d’altercation avec qui que ce soit…rajoute Oumar Barry. Le Directeur Général de la radio national nationale retient aussi du défunt sa modestie: » il a fallut que j’insiste un peu plus chez Hadi pour que quant il présente le journal il dise son nom. »
Bon nombre de ses collaborateurs l’ont connu à la radio Kaloum stéréo à Boulbinet (centre ville) et sont unanimes que c’est grâce à l’équipe de Hadi Balde qu’une rédaction du journal parlé a vu le jour à l’époque. Rompu à la tâche c’était une référence en matière de traitement de l’information liée au monde rurale témoigne la Aminata Sangare rédactrice en chef adjointe àla radio nationale:« il était incontournable pour les questions de développement durable et d’agriculture. Il est une Cheville ouvrière pour la présentation, le reportage… C’était l’un des reporters le plus dynamique malgré sa maladie qui le rongeait, disponible, pertinent, ponctuel et souvent quand il nous arrivait d’être en manque d’actualité c’était à lui qu’on demandait s’il avait quelque chose dans sa gibecière et il en avait toujours parce que l’agriculture était tellement encrée en lui. Cetait un homme polyvalent qui traitait tous les sujets avec grande satisfaction. Il sera irremplaçable dans notre rédaction. »
Brillant reporter mais aussi très bon élève, se souvient son ami d’enfance (cousin et neveu en même temps) au temps de leurs premiers pas là bas à Kotegueya district de Koufin dans la sous-préfecture Kamsar: » il a fait un brillant parcours. On a toujours été parmi les meilleurs. A l’université il est sorti avec mention ».
Mohamed Lamine Solano qui a aussi côtoyé Hadi Balde à l’école plaide pour que sa femme et ses 4 enfants ne soient pas oubliés: »on a trouvé son épouse encore plus inconsolable …tout ce qu’on peut demander aujourd’hui à chacun c’est de penser à la famille qu’il a laissé parce que nous savons tous les conditions dans lesquelles nous vivons en tant que journalistes. Cest parfois très difficile de joindre les deux bouts donc pensez à son épouse et ses 4 enfants. »
Après ces témoignages, place à la procession funèbre devant le cercueil du défunt couvert par tricolore national. Puis sous le coup de l’émotion générale le cercueil a été mis dans l’ambulance pour Kamsar ou il sera inhumé demain lundi 13 janvier en présence de sa veuve, ses collègues, parents, amis…..Un autre coup dur pour la presse et notamment de la RTG qui en ce début 2020 vient de perdre un quatrième élément.
Hadjiratou Bah