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Implantée au lendemain de l’indépendance la coopérative des cordonniers de Dalaba compte en son sein plus d’une cinquantaine de familles qui travaillent le cuir. Une activité florissante actuellement impactée par les remous politiques qui se sont produits ces dernières années. En séjour dans la localité Hadjiratou Bah s’est entretenue à ce sujet avec Mamadou Snousi Bah directeur préfectoral de l’hôtellerie, tourisme et artisanat de Dalaba.
Bonjour El Haj. Depuis quand cette coopérative existe t’elle ?
Elle existe depuis l’indépendance en 1958. Maintenant d’année en année elles s’améliore. Nous produisons assez de choses à base de cuir comme des chaussures de toute nature, catégorie et dimension. Il ya aussi des sacs, bracelets, tapis etc…
Combien de personnes travaillent ici?
Le nombre varie car les cordonniers évoluent par famille. Mais on peut dire une cinquantaine.
Est ce que cette activité leur est rentable?
Oui parce qu’ils ne vivent que de ça. Ils construisent dans ça, ils font toutes leurs affaires sociales dans ça et la coopérative aussi marche parce qu’il ont une caissse ou ils mettent une partie de l’argent issu de la vente des produits. Ce dernier sert pour les affaires sociales et l’achat des matériels. En outre la coopérative de Dalaba n’oeuvrent pas en solo, elle est en partenariat avec les autres cordonniers de la région.
Qui sont les principaux acheteurs?
Ya des touristes et des guinéens de passage ici.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Il ya le problème de liquidation des produits depuis les perturbations politiques qui ont eut lieu dans les temps jusqu’à maintenant il ya peu de clients Sionon vous constatez qu’il ya assez de produits finis dans l’atelier.
Hadjiratou Bah