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La conférence ministérielle des pays francophones s’est tenue ce jeudi à Madrid en Espagne. C’est à l’occasion des évènements parallèles aux négociations sur l’accord de paris sur le climat qui s’y tient depuis le 02 décembre dernier.
Les Ministres et représentants des gouvernements ayant en partage la langue française, ont rappelé dans les interventions, la fragilité de l’espace, à cause de nombreux facteurs, notamment la rareté des financements et la barrière de langue.
Il a surtout été question d’agir maintenant, pour freiner l’avancée du phénomène qui fait des ravages sur le continent.
La rencontre était présidée par le Ministre Tunisien de l’Environnement président de la commission des ministres francophones de l’environnement.
» Nous voulons un avenir où nous n’allons utiliser que des énergies renouvelables, un monde de consommation durable, plus respectueux de l’environnement, une Afrique francophone sobre en carbone, avec 1,5 degré de température souhaité… Mais nous ne sommes pas sur la bonne voie pour parvenir à tout cela… » Ces propos de Tosim pano pano de la RD Congo, ancien président du groupe des négociateurs africains sur le climat, rejoint les climato sceptiques, qui pensent que la guerre contre le réchauffement climatique, est déjà perdue d’avance, au rythme où nous allons.
»Nous n’avons pas de planète B, agissons maintenant, sinon on se retrouvera dans un gouffre dans lequel nous nous serons nous mêmes mis. Réveillons nous, il faut prendre conscience de la situation » enfoncera le clou, l’ancienne journaliste Arlette SOUDAN MONAUT, dans un ton franc et direct, la Ministre Congolaise du tourisme et de l’environnement.
S’agissant du nerf de la guerre, l’argent, il faut rappeler que les pays développés ont promis 100 milliards de dollars chaque année pour aider ceux en développement, à lutter contre le réchauffement climatique à travers le financement des projets d’atténuation et l’adaptation, à l’orée 2020. Mais fort malheureusement à la veille de cette échéance, nous sommes loin du compte a regretté le Ministre Burkinabè de l’Environnement. Et si rien n’est fait, on risque d’aller droit vers une catastrophe climatique, a t’il déploré.
S’agissant de l’Afrique francophone, puisque c’est de cette partie du monde dont il est question, il a été suggéré dans les interventions de lutter contre les extrêmes climatiques, en tenant compte de la spécificité de cet espace dans cette lutte dira, le président de la commission ministérielle des pays francophones, en ces termes, je cite » Nous devons nous doter de moyens suffisants en comptant tout d’abord sur nous-mêmes, avant de compter sur les autres… », a ajouté le Ministre de l’environnement de la Tunisie.
C’est donc sur beaucoup d’interrogations, et de pessimisme, on va dire que cette rencontre s’est achevée, avec tout de même, l’espoir de voir de nouveaux engagements et surtout d’action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, qui lui, n’attend pas.
Idiatou CAMARA
Les Ministres et représentants des gouvernements ayant en partage la langue française, ont rappelé dans les interventions, la fragilité de l’espace, à cause de nombreux facteurs, notamment la rareté des financements et la barrière de langue.
Il a surtout été question d’agir maintenant, pour freiner l’avancée du phénomène qui fait des ravages sur le continent.
La rencontre était présidée par le Ministre Tunisien de l’Environnement président de la commission des ministres francophones de l’environnement.
» Nous voulons un avenir où nous n’allons utiliser que des énergies renouvelables, un monde de consommation durable, plus respectueux de l’environnement, une Afrique francophone sobre en carbone, avec 1,5 degré de température souhaité… Mais nous ne sommes pas sur la bonne voie pour parvenir à tout cela… » Ces propos de Tosim pano pano de la RD Congo, ancien président du groupe des négociateurs africains sur le climat, rejoint les climato sceptiques, qui pensent que la guerre contre le réchauffement climatique, est déjà perdue d’avance, au rythme où nous allons.
»Nous n’avons pas de planète B, agissons maintenant, sinon on se retrouvera dans un gouffre dans lequel nous nous serons nous mêmes mis. Réveillons nous, il faut prendre conscience de la situation » enfoncera le clou, l’ancienne journaliste Arlette SOUDAN MONAUT, dans un ton franc et direct, la Ministre Congolaise du tourisme et de l’environnement.
S’agissant du nerf de la guerre, l’argent, il faut rappeler que les pays développés ont promis 100 milliards de dollars chaque année pour aider ceux en développement, à lutter contre le réchauffement climatique à travers le financement des projets d’atténuation et l’adaptation, à l’orée 2020. Mais fort malheureusement à la veille de cette échéance, nous sommes loin du compte a regretté le Ministre Burkinabè de l’Environnement. Et si rien n’est fait, on risque d’aller droit vers une catastrophe climatique, a t’il déploré.
S’agissant de l’Afrique francophone, puisque c’est de cette partie du monde dont il est question, il a été suggéré dans les interventions de lutter contre les extrêmes climatiques, en tenant compte de la spécificité de cet espace dans cette lutte dira, le président de la commission ministérielle des pays francophones, en ces termes, je cite » Nous devons nous doter de moyens suffisants en comptant tout d’abord sur nous-mêmes, avant de compter sur les autres… », a ajouté le Ministre de l’environnement de la Tunisie.
C’est donc sur beaucoup d’interrogations, et de pessimisme, on va dire que cette rencontre s’est achevée, avec tout de même, l’espoir de voir de nouveaux engagements et surtout d’action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, qui lui, n’attend pas.
Idiatou CAMARA