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Ce lundi 04 novembre 2019, le FNDC a organisé une marche funèbre de l’hôpital Sino-Guinéen à la grande mosquée de Bambeto dans la commune de Ratoma. C’est pour rendre un dernier hommage aux personnes assassinées les 14,15 et 16 Octobre 2019 suite à l’appel à manifester du FNDC contre le changement de l’actuelle constitution. Malheureusement au niveau de la mosquée de Bambeto des altercations entre forces de maintien d’ordre et citoyens ont entrainé de nouveaux morts, des blessés et des dégâts matériels.
Très tôt ce lundi matin, parents, proches des victimes , membres du FNDC y compris les leaders politiques de l’opposition se sont donné rendez-vous à l’hôpital Sino-Guinéen pour la levée des corps des onze victimes. Sur la route de Bambeto, la porte parole des femmes du FNDC dame Aïha Barry a exprimé sa desolation face à la perte de ces jeunes âgés de 15 à 27 ans: « ce qui s’est passé à conakry a été catastatrophique. Le président et son gouvernement n’ont pas de coeur. Vous avez constaté même les imams qui sont parmi nous aujourd’hui ont versé les larmes. Nous voulons que justice soit rendue pour nos enfants, pour les innocents. »
Le premier vice président de l’union des forces démocratique de Guinée, Dr Fode Oussou Fofana, fustige les conditions dans lesquelles les corps ont été conservés à la morgue de l’hôpital Sino-Guinéen: « le gouvernement a décidé le samedi dernier d’envoyer ces corps ici et les abandonner. C’est quand nous avons denoncé qu’ils ont encore ramené les corps à la morgue de l’hopital Ignace Deen. Mais avant de ramener les corps, ce qui c’est passé à l’hopital Sino-Guinéen devant les médecins impuissants c’est le fait qu’on faisait rentrer quatre corps dans la morgue pour une heure de temps on les resort pour y faire rentrer quatre autre corps pour la même heure ».
Au niveau de Bambeto des altercations ont éclaté entre les agents de maintien d’ordre et les marcheurs du Front National pour la Defence de la Constitution (FNDC). Selon le ministère de la sécurité et de la protection civile ces heurts ont eut lieu après la prière sur les corps. Il souligne deux pertes en vie humaine (un tailleur et un élève), des blessés ainsi que la destruction du PA de Bambeto.
Aboubacar MOUSSA CAMARA
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