Démarré début avril sur l’ensemble du terroir national, le processus de recrutement général au sein des forces armées guinéennes se poursuit et les résultats sont affichés simultanément. Les réactions des candidats présélectionnés ou recalés à l’issue des épreuves physiques sont mitigées.
Au cours de ces épreuves trois décès ont été enregistrés et de nombreux cas de malaises graves admis en urgence à l’hôpital régional. Malgré cela, certains candidats ne désespèrent pas. C’est le cas de Mariam Cissoko, élève à l’école de santé qui vient de retrouver son nom sur l’une des listes de candidature affichée dans la cour de la préfecture. « Avec l’appui de Dieu, je crois pouvoir réussir. Je tiens à être au moins parmi les 100 premiers. Depuis la constitution des dossiers à maintenant, rien n’est facile. Le footing que je fais chaque fois pour me préparer à la course me donne assez de courbatures. Mais comme je me suis décidée je vais tenir le coup ».
Si comme elle certains candidats espèrent de tout cœur franchir cette rude étape des épreuves physiques qui les attend, d’autres sont déjà fixés sur leur sort. Barry Mamadou Moussa, étudiant à l’université Julius Nyerere de Kankan fait parti des candidats présélectionnés. Et il est tout fier. « J’ai regardé la liste, mon nom figure au 36ème rang. Je remercie Dieu. mais c’est n’était pas du tout facile Faire les abdominaux et quintaux militaire ne sont pas du tout facile nous le savons tous, mais ça s’est déroulé dans les meilleures conditions ».
Mamoudou Diakité, diplômé sans emploi a scruté toutes les listes, mais son nom ne figure pas parmi les personnes pré sélectionnées. Il exprime sa déception: « c’est un concours qui a été un peu difficile. J’ai pu tenir les 8 kilomètres de Kounankoro au camps Militaire. Si j’étais informé que c’est seulement les cent premiers de chaque groupe qui sont retenus, j’allais faire plus que ça et me préparer conséquemment. C’est la chance aussi » .
En outre, il dénote quelques faiblesses qui ont marqué l’organisation de cette course d’endurance. « l’état de la route était impraticable. Il y avait une mauvaise organisation: 1000 à 2000 personnes par groupe cela empêchait certains de prendre l’allure normale ».
Sur près de huit mille candidats à Kankan seulement 300 seront retenus après les épreuves physiques et morales.
Ibrahima Sory Keita pour laguinnéenne.info Ibrahimasoryk20@gmail.com
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