A quelques jours de la fête de L’ Eid El Kébir, les habitants de Kankan s’affairent pour bien la célébrer. Une très forte affluence des citoyens est constatée notamment dans les ateliers de couture de la commune urbaine.
Certains couturiers sont amenés à veiller tard la nuit pour ne pas décevoir leurs clients. Quant’ à ces derniers ils se plaignent de la cherté des prix qui leurs sont fixés.
L’un de ces ateliers situé en plein cœur du grand marché Dibida est très convoité . Ici plusieurs complets non cousus sont entassés sens dessus-dessous. selon la maitresse Djaka Sanoh, cette affluence est due à la confiance que lui portent ses clients. «Ce qui fait que mon atelier est rempli, c’est la confiance que les clients ont en moi. si la confiance est établit entre un travailleur et son client ça donne le courage. Mes clients sont satisfaits de la qualité de mon travail, c’est pourquoi même si ce n’est pas l’approche de la fête je reçois beaucoup d’habits à coudre ».
Débordées, elles et ses apprenties n’ont pas droit au repos. Elles travaillent jusque tard dans la nuit. «Ici on travaille matin et soir., la nuit nous travaillons jusqu’à un certain moment puis on arrête. Cela pour ne pas que le jour de la fête trouve qu’on n’a pas fini de satisfaire nos clients ».
Au sein de cette clientèle, bon nombre se plaint de la cherté des tarifs. Mère de cinq enfants, dame Fanta Doumbouya est une institutrice à l’école primaire du district de Foussen. Elle impute cette cherté à la récente flambée du prix du carburant « Depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe, les prix chez les couturiers sont devenus chers. Ce moment est très dur, moi j’ai 5 enfants, la maîtresse a cousu un complet à 50.000 francs guinéens par enfant comme je suis sa cliente.
En dépit du contexte économique difficile dans la ville de Cheick Fanta Mady Chérif, force est de constater que les ateliers grouillent de monde.
De, Kankan, Mamadi KABA pour la guinéenne.info