Le procès contre le gouverneur, le préfet ainsi que le sous-préfet
de Batè nafadji a été renvoyé au 17 septembre 2018 pour faire
comparaitre leur témoins.
Les autorités qui ont brillé par leur absence sont accusés dans ce dossier par deux citoyens d’atteinte à la liberté individuelle et entrave aux mesures d’assistance dans un conflit domanial qui opposait le 20 mai dernier deux districts de la sous-préfecture de Batè Nafadji. Il s’agit de salen moussaya et Madina . Le gouverneur Mohamed Gharé, le préfet Aziz DIOP et le sous préfet de Batè Nafagui Moussa Souaré, étaient attendus ce lundi au tribunal de première instance de Kankan. Depuis le début du procès ces autorités ne se sont pas présentées au tribunal pour répondre aux accusations portées contre elle mais cela n’a pas empêché la tenue du procès. A tour de rôle le tribunal a écouté les plaignants N’Faly Keita et Mamadi Keita avant de renvoyer le jugement au 17 Septembre. La partie civile n’a pas fait d’objection à cette
décision. Maitre Teninké Touré est avocate à la cour ‹‹ au fait c’est
un renvoi qui été ordonné par le juge pour comparution de témoin afin’ qu’éclate la vérité. La partie civile ne trouve pas d’objection ››.
Sur le refus des autorités de comparaitre à la barre Ibrahima Kabèlè Bangoura procureur de la république près le tribunal de première instance
de Kankan pense que cela relève de leur droit ‹‹ ils ont le loisir de
se présenter ou pas. Ceci relève de leur droit, raison pour laquelle on
a ouvert les débats de fond avant que les décisions ne soient rendues
mais comme vous l’avez constaté je suis entrain de diriger à charge et
à décharge ››.