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Un jeune homme non identifié a été inhumé ce dimanche 1er juillet 2018 au cimetière de bowloko dans la commune urbaine de Labé. Cela avec l’autorisation des responsables de la commune et en présence des chefs de quartier de mairie et des mosquées. Jusque-là, les causes exactes de la mort de ce jeune restent inconnues rapportent.
Cet inconnu âgé d’une quarantaine d’années a été ramassé le mercredi 27 juin par la garde communale au bord d’un marigot dans le quartier Mairie. Etant dans un état critique, ils l’on directement conduit à l’hôpital régional de Labé ou il sera suivi pendant quatre jours avant de rendre l’âme dans la soirée de ce dimanche 1er juillet 2018. Ne connaissant aucun membre de sa famille ni d’où il vient, le corps sera remis au chef du quartier de Mairie et au président du conseil de quartier par intérim maitre de mosquée appelé maitre Teitein pour l’enterrement.
Interrogé sur les circonstances dans lesquelles ils ont été saisis de la situation, maître Teintein chef du quartier de mosquée répond en ces termes « puisqu’ils n’ont pas retrouvé sa famille et il n’avait aucune pièce pouvant l’identifier, juste après son décès, le vice maire de la commune nous a contacté pour nous dire de nous occuper de son inhumation et c’est ce que nous sommes en train de faire »
Si les responsables de ces quartiers ont exécuté cet ordre sans se douter de quoi que ce soit, cet citoyen du nom de Diallo Daouda rencontré sur les lieux lui déplore la décision du vice maire ordonnant d’enterrer le jeune sans l’assistance des agents sanitaires « notre chef du quartier est allé récupérer le corps a l’hôpital et nous a fait appel pour l’aider à l’enterrer et c’est par respect pour lui nous avons répondu mais je regrette très fort la non implication des agents de santé car nous qui sommes là ignorons de quoi souffrait ce jeune et donc nous restons exposés a un risque ».
Et c’est ainsi que ce jeune a rejoint sa dernière demeure sans être identifié et force est de reconnaitre qu’elles sont nombreuses ces personnes à se déplacer a longueur de journée sans le moindre document pouvant les identifier.
Djeinabou Bah