Clôture ce lundi 25 juin 2018, de la session ordinaire de l’institution nationale indépendante des droits humains. L’ INIDH s’est engagée à payer une cotisation de 17 500 dollars pour être dans le réseau des INIDH de la CEDEAO et vendre son image à l’étranger.
11 résolutions ont été adoptées au cours de la première plénière de l’INIDH. Mais avant, une présentation de la liste des résolutions suivie des amendements ont marqué la rencontre. Sur 18 commissaires présents à la cérémonie, 17 ont voté pour et un seul commissaire a voté contre.
Aliya Diaby président de l’INIDH, se félicite de ces 21 jours de travaux qui ont permit d’atteindre les objectifs fixés comme la désignation de deux commissaires pour siéger à la cour constitutionnelle pour un mandat de 9 ans. Ces derniers ne seront ni triés ou encore tirés au sort. Il y a aussi eu l’adoption du plan d’action semestriel, l’amendement du rapport. Il souligne que l’adoption de ce premier rapport annuel, permettra d’enclencher la procédure d’accréditation de l’institution auprès de ses paires. Conscient des conditions de travail de ses membres, il les invite à la mobilisation pour que dit _il les droits humains règnent en Guinée.
Pour Mamadou Lamine Fofana ministre conseiller du président chargé des relations avec les institutions Républicaines, il s’agit d’un démarrage effectif de l’INIDH en Guinée. Il soutient que durant les trois années antérieures, aucune session n’a été tenue moins encore de rapport d’Etat sur la promotion et la protection des droits humains présentés. Au nom du chef de l’Etat, il a félicité et encouragé l’équipe en exercice qui rencontre pas mal de difficultés.
L’arrivée d’Aliya Diaby à la tête de cette institution redonne confiance à ses membres. « Ce nouveau bureau a engagé une procédure qui redonne confiance aux commissaires. Nous étions absents, méconnus. Pendant trois ans nous n’avons pas eut la capacité d’organiser une seule session, Monsieur le président, on voit que vous êtes déterminé à faire de cette institution ce qu’elle aurait dû être il y’a trois ans ». Il ajoute que la population sera désormais imprégnée de l’INIDH, la volonté politique qui a prévalue à cette institution et ce qu’elle peut attendre d’elle.
L’INIDH s’est engagée à payer une cotisation de 17.500 dollars pour vendre son image à l’international et figurer dans le réseau des Institutions indépendantes des humains de la CEDEAO.
Maïmouna BANGOURA