Des citoyens à la recherche du bois mort s’attaqueraient au jardin botanique de la Camayenne. Une pratique qui concourt à la disparition de certaines espèces de plantes. Envahis les agents évoluant sur les lieux invitent les populations à la préservation de ce patrimoine Classé, qui est détruit du jour au lendemain.
Crée en 1897, le jardin botanique de la Camayenne, avait une superficie de 137.000 hectares. Le but était d’évaluer la capacité de résistance des plantes d’autres pays aux conditions climatiques Guinéenne. Mais aujourd’hui avec l’urbanisation très poussée de la capitale, le jardin se retrouve qu’avec une superficie de sept à huit hectares. D’où le cri de cœur d’un ingénieur évoluant dans la forêt classée « La physionomie actuelle du jardin ne reflète plus celle des années antérieures. La forêt s’étendait de la route transversale de la morgue de Donka à l’entrée du cimetière national de Cameroun. Sa superficie s’est considérablement réduite». Pourtant dit-il ce jardin contribue à l’amélioration de la santé des populations à travers la purification de l’atmosphère contre les fumées et poussières que dégagent les engins. Selon lui toujours, le jardin botanique de la Camayenne absorbe le dioxyde de carbone et renvoi de l’oxygène. Pour la survie des espèces disparues comme le kasiya aréré, silokiya, sont réintroduites. A ce jour, ils sont à plus de 500 et quelques espèces. A cela s’ajoute précise-t-il l’extension d’un mètre carré karsiliya mangostana et l’Abeco sans compter les pépinières.
L’ingénieur pointe du doigt la coupe abusive du jardin. Il précise que certains citoyens mal intentionnés se cacheraient pour déboiser le jardin pour des fins personnelles. D’où son invite aux autorités à faire respecter la loi pour la préservation de ce patrimoine publique même s’ils se bâteraient avec les agents de la conservation de la nature pour freiner la pratique. Il appel à la synergie de tous les Guinéens pour lutter contre la coupe du bois qui entraine la disparition des espèces de plantes rares et fait perdre le jardin botanique de Camayenne de ses qualités d’avant.
Maimouna Bangoura